La dynamique du capteur







  • Testez votre capteur (captures format raw). Tous les capteurs ne répondent pas de la même manière aux lumières extrêmes. Certains gardent beaucoup d’informations dans les basses lumières, d’autres dans les hautes lumières. En fonction des informations que vous allez recueillir vous saurez si vous devez privilégier les hautes ou les basses lumières. Vous pourrez alors utiliser le correcteur d’exposition. Beaucoup de pros conseillent de surexposer légèrement, mais mon expérience personnelle me rend dubitatif : des blancs brûlés gâchent davantage l’image que des noirs bouchés.
  • Choisir la plage que vous souhaitez exposer correctement. Le plus souvent on essaie de ne pas « cramer » les hautes lumières parce que c’est considéré comme le plus inesthétique.
  • Utiliser un filtre gris neutre progressif. Ce n’est possible que si les zones de contrastes sont bien séparées (ciel/paysage par exemple).
  • Le HDR ou bracketing d’exposition : On prend 3 ou 5 images avec un décalage d’exposition, puis on les empile dans un logiciel qui va choisir pour vous dans chaque cliché « la bonne exposition ».  Certains appareils et logiciels proposent cette fonction en automatique, même à partir d’un seul cliché. Mieux vaut être sur trépied. Méfiez-vous de l’effet « carnaval » irréaliste.
  • Revenir à un autre moment.


  • Tester votre appareil dans les hauts isos pour savoir jusqu’où vous pouvez aller en gardant une image propre. C’est bien sûr un compromis : jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour avoir une image si le sujet est en mouvement ? Même si les appareils modernes sont de plus en plus performants dans ce domaine, ne rêvez pas, le million d’isos c’est du marketing.
  • Expérimenter pour savoir jusqu’où aller dans les temps de pose (scène immobile). Souvent les capteurs modernes supportent mieux les temps de pose assez longs (au-delà de la minute) que l’augmentation des isos.
  • Jouer sur l’ouverture en perdant éventuellement du piqué et de la profondeur de champ.
  • Surexposer légèrement l’image. Le bruit se voit surtout dans les zones sombres, de plus si vous diminuez l’exposition au développement vous diminuerez le bruit. Et vice versa.
  • Caler l’appareil contre un appui pour éviter de le bouger et pouvoir augmenter le temps de pose (si le sujet est fixe).
  • Exploiter le flou ou le bruit numérique. L’image iconique du débarquement de Normandie par Robert Capa est floue, ça n’empêche pas sa puissance, au contraire. Le bruit numérique surtout de chrominance (coloré) est peu esthétique, mais en noir et blanc l’image sera exploitable.
  • Avoir un trépied.
  • Dans tous les cas on pourra aussi
  • Améliorer l’image avec un logiciel :
  • Pour les forts contrastes avec des calques et des masques de réglages ou autres techniques basées sur le même principe : écrêter les extrêmes. Mais souvent au détriment de l’image : un pixel brûlé ou bouché ne pourra jamais être recréé.
  • Pour le bruit ils sont de plus en plus efficaces. Mais ils lissent l’image et augmentent un peu les contrastes. Le résultat peut paraître artificiel.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *