L’image ci-dessus n’a rien à voir avec le titre, mais tradition oblige, je vous souhaite une bonne année !
Revenons au sujet !
Bien sûr on est là dans un domaine complètement subjectif. Le mot vulgaire a deux sens, dans cet article j’évoque le sens péjoratif : qui manque de finesse, de classe, qui choque le regard sans apporter les bases d’une réflexion ou d’une démarche.
Pourquoi, dans les images que je vous propose aujourd’hui certaines me paraissent « vulgaires, d’autres non ? Alors que pour beaucoup d’entre elles ce sont les mêmes jeunes femmes qui dansent dans un spectacle.
D’évidence c’est le photographe qui est en cause : le moment pour déclencher est mal choisi : lumière, posture des modèles, dans certains cas j’ai tout faux !
A ma décharge, c’est compliqué, ça se joue à peu de choses, un buste pas assez ou trop incliné, une jambe, un bras, mal placés au moment du shoot et c’est raté !
Dans les autres domaines de la photographie c’est sans doute moins flagrant, mais je pense que c’est un peu pareil. La différence ne tient pas nécessairement au sujet, mais à la façon de l’aborder, de le valoriser …ou pas !
Alors, comment éviter cet écueil ?
Le point de vue : chercher un angle qui magnifie le sujet. C’est souvent le cas des légères contreplongées. Ces dernières mettent plus en valeur que le contraire.
La lumière : Une lumière douce et latérale sera plus facile à gérer.
L’espace négatif : une image c’est un sujet et ce qu’il y a autour. Un monument magnifique peut être gâché par une poubelle, un chantier ou un touriste mal placé.
Le moment / le sujet : à mon sens, il y a des sujets et des moments qui ne se prêtent pas à la photographie. En particulier ceux où on brise une intimité (humaine ou animale). C’est pour cela que les photos volées des paparazzi dégoulinent tant de vulgarité. Photographier l’intimité ne peut se faire qu’avec la pleine adhésion, le total contrôle des modèles … et encore !
La vulgarité assumée
On peut aussi choisir la vulgarité comme moyen d’expression pour déclencher une réflexion. Dans ce cas, il ne doit y avoir aucun doute sur la démarche, sinon c’est l’échec : incompréhension et rejet.
Conclusion
Pour l’instant, malheureusement pour moi, je ne peux que constater et trier à postériori, surtout lors d’un spectacle vivant. Je n’ai pas encore suffisamment de réflexes esthétiques pour choisir « l’instant décisif » avec pertinence. Ça implique aussi que je passe à côté et rate certains moments. Mais j’y travaille, et vous encourage à le faire aussi !