La photo en noir et blanc

  • Les monochromes, majoritairement le noir et blanc, sont à l’origine de la photographie. En supprimant les informations couleurs d’une prise de vue vous revenez aux fondamentaux.
  • La couleur attire l’œil et peut détourner l’attention du spectateur, voire casser l’ambiance que vous souhaitez retranscrire (quelques couleurs vives dans une scène triste). Le N&B recentre l’attention sur votre propos.
  • C’est un bon moyen d’apprentissage de la photo en privilégiant l’aspect graphique (la gestion de la couleur et des équilibres qu’elle impose complique la composition) … Ne rêvez pas ça n’arrangera pas une photo couleur ratée (au contraire ?).
  • Elle permet des interprétations variées en restant souvent visuellement cohérentes: pour une photo couleur si on s’éloigne de la réalité ça se voit assez vite, en N&B seuls les extrêmes comme les solarisations se voient et ça reste graphique.


Ci dessous l’image couleur et les tonalités de ses trois composantes colorées





  • Les grands photographes N&B passaient énormément de temps à travailler en labo pour affiner leurs prises de vue et parvenir au tirage parfait, ils ne se débarrassaient pas de la pellicule une fois la photo prise (et pareil en couleur).
  • Le traitement à minima consiste à désaturer les couleurs, éventuellement à améliorer le contraste général. Ça donne souvent des noirs et blancs un peu ternes, (plats ou doux suivant les appréciations).
  • Mieux vaut sur un raw, passer en noir et blanc, puis régler les canaux colorés. J’explique ce paradoxe : bien que l’image soit en noir et blanc elle conserve les informations lumineuses (de luminance) des différentes couches colorées RVB (nombre de teintes variable suivant le logiciel de traitement), on peut donc manipuler ces couches pour par exemple assombrir ce qui était bleu, éclairer ce qui était rouge, etc.
  • L’outil « courbes » permet de modifier le contraste général en faisant un S plus ou moins prononcé, ou le contraire, etc.
  • Vous pourrez aller plus loin avec le contraste local (clarté), les réglages locaux de densité (éclaircir/assombrir sous Gimp) les calques, et les masques. A vous d’interpréter votre cliché à loisir à l’aide de ces outils, jouer sur les ombres, les contrastes, les lignes, les courbes …
  • Attention, toujours surveiller l’histogramme pour ne pas griller les blancs ou trop boucher les noirs.


Avant tout, si vous exportez votre raw avec l’intention de le retravailler dans un autre logiciel graphique  évitez le jpeg, choisissez le tiff qui va vous donner une profondeur de codage sur 16 bits soit 65000 nuances par couche.

  • Négatif (noir et blanc ou couleur) : s’obtient en inversant les courbes (outil courbe)
  • Hight-key : on privilégie nettement les hautes lumières (sans rien brûler) et en gardant quelques éléments dans les ombres (surveiller avec l’histogramme)
  • Low-key : Le contraire
  • Solarisation : courbe en W ou en M (Man Ray était un spécialiste).
  • Pseudo infrarouge (pour le vrai il faut une prise de vue spéciale) mais on peut tricher.
  • … tout ce que j’ai oublié !
Lac solarisé … bof … On ne réussi pas à tous les coups …

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